La "volière"
Construit vers 1850 cet endroit fut un haut lieu de la chasse à courre. Quelques grandes personnalités de la fin du 19é et du début du 20é siècle y séjournèrent (le grand-duc Vladimir Alexandrovitch de Russie et la grande-duchesse Marie, la reine Amélie du Portugal, le roi Constantin Ier de Grèce, le chah de Perse Ahmed, la sœur de l'empereur du Japon). A la mort de sa propriétaire, criblée de dettes, le châteaux sera dépouillé de son mobilier et sa bibliothèque. Après la seconde guerre mondiale il abritera des séminaires, puis deviendra même un collège. Il changera plusieurs fois de propriétaires mais les projets envisagés ne verront jamais le jour. Squatté et en friche, cet endroit devra peut être sont salut à ceux qui entretenaient son état de dégradation, puisqu'en en 2008 un incendie s'y déclare et des dispositions sont prises pour que des travaux de rénovations démarrent.
Voilà pour l'histoire que j'aurais du potasser avant de m'y rendre. Sur place avec un camarade nous découvrons un véritable chantier. Bien loin de ce que nous nous attendions à voir. Brouillé par les échafaudages rigides et froids le château ne ressemble pas vraiment à ce qui fut un endroit de privilégiés. Il faut s'en approcher pour apprécier les détails survivants du temps. Les escaliers sont "rongés" par la mousse, la poussière des travaux déforme doucement les moulures et sculptures des façades. A l'intérieur on a le sentiment que plus rien ne se tient sans les échafaudages, chaque mètre carré a son lot d'étais horizontales, verticales...Sur l'échafaudage qui enveloppe tout le bâtiment, on se sent comme dans un énorme entrepôt. Un plastique claque au rythme du vent contre les structures et les pigeons, très nombreux, s'affolent.
Voilà pour l'histoire que j'aurais du potasser avant de m'y rendre. Sur place avec un camarade nous découvrons un véritable chantier. Bien loin de ce que nous nous attendions à voir. Brouillé par les échafaudages rigides et froids le château ne ressemble pas vraiment à ce qui fut un endroit de privilégiés. Il faut s'en approcher pour apprécier les détails survivants du temps. Les escaliers sont "rongés" par la mousse, la poussière des travaux déforme doucement les moulures et sculptures des façades. A l'intérieur on a le sentiment que plus rien ne se tient sans les échafaudages, chaque mètre carré a son lot d'étais horizontales, verticales...Sur l'échafaudage qui enveloppe tout le bâtiment, on se sent comme dans un énorme entrepôt. Un plastique claque au rythme du vent contre les structures et les pigeons, très nombreux, s'affolent.
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