Ce jour-là seul un chat m'accompagne dans ma balade...
Petite ceinture parisienne
La petite ceinture doit être la friche parisienne la plus connue et la plus vaste. Souvent très facile d'accès elle accueille des squatteurs, des curieux et des artistes en quête de tranquillité. Tranquillité toute relative car il est interdit de s'y trouver sans autorisation sous peine d'amende. Les chanceux à pouvoir s'y rendre officiellement sont plus rares, on peut voir ici ou là des petits jardins prendre formes et même d'anciennes gares "rénovées". Cette percée de verdure apparaît comme une sorte d'oasis au milieu des millions de mètre cubes de béton.
Ce jour-là seul un chat m'accompagne dans ma balade...
Ce jour-là seul un chat m'accompagne dans ma balade...
Tunnel rats
Le réseau du métro de Paris exacerbe ma curiosité. N'est-ce pas pourtant qu'un endroit poussiéreux, dangereux et peuplé de rats, de SDF et autres individus suspects? Je ne peux pas dire le contraire mais malgré cela ce "métro" symbolise pour moi un Paris plein de secrets.
En regardant par la fenêtre on comprends vite que le tunnel de métro c'est un peu le royaume du taggeur, mais pas que... Ce soir-là sur les rails, j'observe de loin un manège que je connais bien. A plusieurs reprises j'ai croisé le chemin d'un homme, tanto au beau milieu d'un tunnel, tanto sous les feux d'une station déserte. J'ai déjà vu beaucoup de SDF s'abriter sur les quais d'une station, mais je n'avais encore jamais vu un homme qui vivait au milieu d'un tunnel. J'ai vu son lit soigneusement caché derrière un ancien support d'aération en béton, les bouteilles en plastique qu'il ramène du quai sont bien alignées, il y en a des dizaines.Un ventilateur énorme souffle non loin de là et étouffe tout les bruits, créant un bourdonnement stressant. Par peur qu'il me surprenne et qu'il se sente "agressé" je ne reste pas assez longtemps pour sortir mon appareil photo.
Une fois retourné dans le tunnel je le vois revenir avec un sac de plus a vider dans son domaine. Je pars avec en tête la chance que j'ai aujourd'hui, car d'un côté il y des gens comme moi qui s'encanaillent dans des endroits réservés et de l'autre côté des vrais mecs obligés de s'y réfugier pour survivre...
En regardant par la fenêtre on comprends vite que le tunnel de métro c'est un peu le royaume du taggeur, mais pas que... Ce soir-là sur les rails, j'observe de loin un manège que je connais bien. A plusieurs reprises j'ai croisé le chemin d'un homme, tanto au beau milieu d'un tunnel, tanto sous les feux d'une station déserte. J'ai déjà vu beaucoup de SDF s'abriter sur les quais d'une station, mais je n'avais encore jamais vu un homme qui vivait au milieu d'un tunnel. J'ai vu son lit soigneusement caché derrière un ancien support d'aération en béton, les bouteilles en plastique qu'il ramène du quai sont bien alignées, il y en a des dizaines.Un ventilateur énorme souffle non loin de là et étouffe tout les bruits, créant un bourdonnement stressant. Par peur qu'il me surprenne et qu'il se sente "agressé" je ne reste pas assez longtemps pour sortir mon appareil photo.
Une fois retourné dans le tunnel je le vois revenir avec un sac de plus a vider dans son domaine. Je pars avec en tête la chance que j'ai aujourd'hui, car d'un côté il y des gens comme moi qui s'encanaillent dans des endroits réservés et de l'autre côté des vrais mecs obligés de s'y réfugier pour survivre...
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