La Fouine
Une fouine avec un appareil photo on appel ça un explorateur urbain,
une fouine sans, on appel ça un rôdeur, un intrus...
La photo n'est qu'un prétexte ou un alibi.
Ce qui compte c'est ce qu'on voit, ou plutôt ce qu'on va voir.
"Rôde/Rage"
"hey qu'est ce que tu fais sur le toit? t'es monté comment?Vas-y c'est bon moi aussi je me balade je suis pas un flic! Et j'ai déjà visité cette partie mais de l'intérieur, alors???"... C'est ce que je dit à ce type, 4 mètres au dessus de moi. Evidemment je me suis fait enfumer "euh... euh..."un coup d'oeil vers son collègue qui reste planqué "la-bas y a un accès mais faut grimper" (blablabla façon fumoir). "Ok merci!" que je réponds. Les mecs qui se "baladent" sont loin d'être des grands bavards et c'est tout à leur honneur, quand on veut une chose il faut se donner les moyens d'y arriver plutôt que t'attendre qu'on te prenne par la main.
Avec tout ce mystère je me dis que l'endroit doit être vraiment cool... En fait non, juste un garage de plus qui a fermé. Je renifle l'odeur de l'huile et de l'humidité. J'entends le clic/clac du système de protection, la routine!
Avec tout ce mystère je me dis que l'endroit doit être vraiment cool... En fait non, juste un garage de plus qui a fermé. Je renifle l'odeur de l'huile et de l'humidité. J'entends le clic/clac du système de protection, la routine!
De père en "fil"
Le cuivre s'arrache, les briques tombent de honte, les plafonds se lâchent, le verre devient fêlé...
Auguste doit être bien triste de constater cela.
Quand en 1845 son père lui trouve une place dans l'usine où il travail, ce garçon de 12 ans n'imagine peut être pas qu'il deviendra vite le directeur puis le propriétaire.
Il donnera son nom à son entreprise. A son entreprise il donnera plus de place, plus de machines, plus d'hommes, 2000 viendront travailler et vivront à proximité dans la cité ouvrière qu'il fera construire. A sa ville il donnera un hôpital, un orphelinat, une école... Il était comme un Père.
Et voilà un aperçu de ce qui reste, 170 ans après le premier jour d'Auguste à l'usine...
Auguste doit être bien triste de constater cela.
Quand en 1845 son père lui trouve une place dans l'usine où il travail, ce garçon de 12 ans n'imagine peut être pas qu'il deviendra vite le directeur puis le propriétaire.
Il donnera son nom à son entreprise. A son entreprise il donnera plus de place, plus de machines, plus d'hommes, 2000 viendront travailler et vivront à proximité dans la cité ouvrière qu'il fera construire. A sa ville il donnera un hôpital, un orphelinat, une école... Il était comme un Père.
Et voilà un aperçu de ce qui reste, 170 ans après le premier jour d'Auguste à l'usine...
"Repair"
Nos repères évoluent, changent, disparaissent... Y revenir c'est s'aider à ne pas perdre ses souvenirs. On réinvestit un endroit en repensant à tout ce qui a pu s'y passer. Les bons et les mauvais moments. La perspective, les proportions, les bruits, tout cela parait nouveau des années après. On se sent presque étranger, comme si un lieu aussi ça s'apprivoise, ça s'entretient comme un souvenir qui s'estompe au soleil.
Quand ces endroits meurent un petit bout de souvenir s'effrite et restera alors toujours un peu flou...
Pour mes Potes.
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